Retrouvez moi sur mon nouveau blog :
C'est tout comme ici, mais en mieux !!
Hâte de vous y retrouver, des bisettes
vendredi 11 mars 2016
dimanche 25 octobre 2015
Depuis que j'ai un chat je suis une attardée
Cet article aurait aussi pu s'appeler "au secours mon chat me retourne le cerveau !"
Je ne sais pas pourquoi, depuis que Morue (mon chat) est entré dans ma vie, j'ai l'impression d'avoir trois ans d'âge mental dès qu'il s'approche de moi. Pourtant des chats, j'en ai déjà eu et c'est loin d'être le premier, mais celui là... C'est comme s'il avait un aura un peu suprême. On lui pardonne tout, on le trouve trop intelligent, ma mère lui léguera la majeure partie de son héritage et pourtant, il est même pas très beau. Hier j'ai commis l'irréparable en tapant "musique relaxante pour chat" sur Youtube (au passage, cela existe et je ne suis pas seule). Depuis j'ai commencé à questionner mon comportement envers mon chat... Démonstration en cinq points de l'emprise qu'a le félin sur notre famille.
Constat numéro 1 : dès que je rentre visiter ma chère famille, mon dossier photo se prend environ 30 nouvelles entrées dans la gueule. Morue assis, Morue qui baille, Morue qui joue avec un mouton de poussière, Morue qui est sur mes genoux, et j'en passe et des meilleures. Sur les 847 photos de chat prises depuis fin août, il faut se rendre à l'évidence, 832 sont quasi identiques. Mais je n'y peux rien, il est trop mignon.
Constat numéro 2 : je me sens offensée quand il vient pour un câlin mais que dès que quelqu'un arrive il se barre. Cela marche aussi avec "dès qu'il voit une mouche voler". Je ressens une pointe d'humiliation au fond de moi. Genre il m'a utilisée pour que je lui fasse des caresses mais dès qu'un truc plus intéressant lui monopolise ses deux pauvres neurones, je n'existe plus. Dur.
Constat numéro 3 : je lui parle. Mais pas avec une voix normale, non, évidemment. Avec une voix nasillarde et haut perchée genre salut j'ai quatre ans et j'suis pas toute seule dans ma tête. Et parfois je lui dis que je l'aime. Ceci est un appel au secours, aidez-moi.
Constat numéro 4 : j'ai déjà tapé quinze fois dans google "mon chat se gratte", "symptômes dépression chez le chat", "mon chat a peu d'appétit", et cerise sur le gâteau : "les selles de mon chat sentent très mauvais". (Parce que d'habitude il fait caca des pétales de roses tellement il est parfait alors tu comprends, je m'inquiète.)
Constat numéro 5 : les chaises de la cuisine sont lacérées, tout comme mon nouveau haut Mango, mes mains et un peu mon amour propre. Le câble de chargeur est défoncé et le journal minutieusement découpé en 3500 petites pièces. Même si j'ai une envie pressante, si Morue se prélasse sur mes genoux, je vais risquer la cystite plutôt que le déranger. Il sent très mauvais de la bouche mais on l'aime quand même. (Vraiment mauvais). En gros, tout ce que Morue fait, c'est pas grave, c'est pas de sa faute, c'est limite carrément mignon. C'est lui qui dicte les règles. On est à quel niveau d'emprise là ?
Conclusion : je crois que mon chat est un pervers narcissique manipulateur, mais c'est normal, c'est le meilleur.
Voilà, voilà ... Ca me réchaufferait le cœur de savoir que je ne suis pas la seule à être la marionnette humaine de mon chat, partage avec moi tes expériences !
dimanche 4 octobre 2015
(FR-EN) Qu'est-ce que j'ai foutu en Asie pendant 5 mois ? #BackToFrance2
What I've done in Asia during 5 months?
Since I came back, I noticed that a few people know exactly what I've done during my internship, many have kind of an idea of what I was doing but nothing about my tasks and especially the amazing company I worked for.
Anyhow, for this last internship, I knew that I wanted to go far away, out of Europe, to live a dream, to backpack, to meet a complete new culture, see crazy landscapes. But no way that I would leave to work in any kind of company just because it was an exotic country. Long story short, I decided to focus on the island of Bali and on the social companies that were acting down there. I was targetting the fair trade and environmental ones. This would be my first experience in that kind of companies, I didn't exactly know what I wanted to do, BUT I definitly knew what I didn't wanted to do.
This internship was about to be my fifth one, and I let myself have some little exigencies (the copy machine and coffee, already DONE - cf my amazing shitty internship in London).
So, I found a few contacts of companies that were doing things I was interested into and even if its website was not SEO optimized (lol, digital joke), i loved ecoBali one. After sending an email like: Hi there, I am Anaïs, are you OK to be my intership supervisor?, Paola just wrote me something like: yes. Like, sure. Like, I was about to pack my luggage to go to Bali. I think I won't be wrong if I say that, at this time neither she or I was expecting this internship to be such an amazing time :D
That's how from March (with a little postponing of a week, regarding the great idea I got to get a scooter accident the day before starting the internship - L.o.l) til July, I got to be ecoBali's intern and to do, in my opinion, the best internship ever.
ecoBali is a company that mainly collects the waste on the island. They offer a pick up service of recyclable and non recyclable waste to households and businesses (mainly expats) and besides, they have an amazing program for schools and businesses that contributes to raise the awareness of the local people about the environement.
Again, long story short, Bali is in a tough position, combining a lack of ressources, a huge plastic situation and a constant development. Pollution in Asia is something. I am definilty not saying that in Europe it's better (Yes I am talking to you, the 10000 dumbies that told me "Ooooh my god, waste management in Bali, you gonna have a lot of work - it's so dirty here bah)(Don't worry, in Europe, our waste are not disappearing in the air by popping into glitter with a candies smell, there is a lot of work TOO)(Asshole)(Anyway). So, I am not saying in Europe it's better, but at least, it's organized and supervized by the Government, in Bali, almost nothing is done to help people deal with their waste. So what do they mainly do? Hiding it on the border of the road or throwing it behind the house, in the river. But I mean, I am in the south of France, a lot of people are doing the same, this is a constatation, not a judgement. Not at all.
This was a big challenge. And I was part of it just for a few months, you have people that have been committed for years. Every day was'nt a piece of cake, sometimes you're just overwhelmed by what you see, you feel like nothing is gonna change, everything is way to spoilt... And you got in touch with so many people and so many organizations that are doing a lot to make a change... This is awesome. (Cf the amazing Bye bye Plastic Bags kids and Greeneration that made me feel definitly stupid because when I was their age, I was JUST playing Barbies-hum)
My tasks? I mostly worked on the social media devlopement to increase or visibility and got in touch with the Balinese youth. Besides that, I assit my superawesomebestcollegueever Dwi, to make intervention in schools and companies, I got the opportunity to meet the communities, take part to our presentation at a forum gathering actors of the sustainable devlopement, talk on the radio... I don't even have words to describe how this human and professionnal adventure was exactly what I needed.
I worked with amazing people, and I have so much admiration and respect for Paola and Ketut that are doing everything for the company and for the all the people that are working everyday to help people to understand the impact of their lifestyle on the environement and its destruction...
Today, I can't process that I might work for a company that is doing nothing but profit. What I've seen in Bali and the people I worked with just deeply changed me and made me believe into what matters to me. Yes, we can work together to create our futur. A sustainable and fair future. This is what I want to do.
I would never have enough words to THANK all the people I met during this trip. Love.
And you ? Did you experienced something like that, that just changed your life? Tell me in the comments ♥
--
Depuis mon retour je me rends compte que beaucoup de gens savent "à peu près" ce que je suis partie faire comme stage amis très peu savent exactement quelles ont été mes missions et surtout celle de l'entreprise pour laquelle j'ai travaillé.
Bref, pour ce stage de fin d'études, je voulais partir loin, sortir de l'Europe, réaliser un rêve, partir avec un backpack, voir des paysages de folie. Mais pas à n'importe quel prix, je ne voulais pas partir bosser pour n'importe quelle boîte sous prétexte qu'elle se trouvait sous les tropiques. Long story short, je me suis concentrée sur Bali et sur les entreprises à but dit "social", je ciblais commerce équitable et environnement principalement, ça allait être ma première expérience dans le monde de l'éthique, je ne savais pas exactement ce que je voulais, je savais surtout ce que je ne voulais pas. Ajoutez à cela que c'était mon cinquième stage donc en plus, je me permettais d'avoir mes petites exigences (photocopies et caféééé j'ai donnéééé, plus jamaaaais / cf mon stage à Londres).
En gros j'ai trouvé le contact de plusieurs entreprises dont le travail m'intéressait et malgré leur site non optimisé (SEO JOKE !!), c'est celui d'ecoBali qui m'a le plus parlé, après un envoi de mail (Coucou c'est Anaïs, tu veux être ma tutrice de stage ?), Paola m'annonce de but en blanc que c'est OK. Genre d'accord. Genre vraiment. Bon là je me perds un peu, je raconte toute l'histoire, je voulais surtout me concentrer sur le stage en lui même. BREF.
Donc voilà comment de mars (avec une semaine de retard puisque j'ai eu la brillante idée de me manger en scoot la veille de mon premier jour de stage) à juillet, j'ai pu travailler au sein de cette entreprise et faire, à mes yeux, le stage le plus cool du monde.
En gros ecoBali est une entreprise de gestion de déchets sur l'île de Bali. Ils proposent un service de collecte de déchets recyclables et non recyclables aux particuliers et entreprises (principalement expatriés) et réinjectent l'argent, plus grâce à des sponsors, dans la sensibilisation des populations locales à l'environnement, dans les écoles et les entreprises.
Rapidement, Bali est une île à cours de ressources et la pollution en Asie c'est quelque chose. Je n'ai pas la prétention, loin de là, de dire que c'est mieux en Europe (dédicace aux 10000 enfoirés qui m'on sorti lorsque j'étais à Bali "ah ouai tu bosses dans la gestion de déchets ? Bah y'a du boulot ici !!!!)(Je te rassure, en Europe nos déchets ne se volatilisent pas dans l'air en faisant des paillettes et en sentant le caramel, y'a du boulot aussi !)(Connard). Donc je disais, je n'ai pas la prétention de dire qu'en Europe c'est mieux, mais au moins c'est organisé. En Asie c'est le bordel et malgré la religion qui prône l'harmonie avec la nature, la conscience environnementale est proche de zéro. Ici rien n'est organisé pour gérer les déchets des gens donc ces derniers atterrissent principalement en bord de route, dans le dénivelé ou dans la rivière qui passe derrière la maison. Encore une fois, j'habite dans le sud, les gens le font aussi (dédicace), loin de moi l'idée de juger, je constate.
Donc gros challenge. Ce n'était pas facile tous les jours, on se remet beaucoup en question, on est atterré par le système, on s'en veut de consommer autant, on a l'impression qu'on ne trouvera jamais de solution... Et puis on découvre des associations, des micro entreprises, des jeunes qui font des trucs incroyables (cf Bye bye Plastic Bags et Greeneration - des jeunes qui m'ont juste fait culpabiliser à mort parce qu'à leur âge je jouais encore aux Barbies et je savais même pas que les sacs plastiques c'était pas bien), c'est juste génial.
Donc en gros, pendant ces quelques mois j'ai surtout développé les réseaux sociaux d'ecoBali pour sensibiliser encore plus de jeunes à nos actions et surtout à la préservation de leur île. En plus de cela j'ai assisté ma super collègue trop awesome que je ne remercierais jamais assez, Dwi, dans toutes ces interventions auprès des étudiants et d'employés, j'ai pu rencontrer les locaux, faire une présentation à un forum d'acteurs du développement durable, passer à la radio... Je n'ai même pas assez de mots pour dire à quel point cette aventure humaine et professionnelle était exactement ce dont j'avais besoin. J'ai travaillé avec des gens incroyables, j'ai énormément d'admiration pour Paola et Ketut qui portent l'entreprise à bout de bras avec une motivation quasi inébranlable, pour toutes les personnes qui travaillent tous les jours pour que les gens comprennent l'impact de leur mode de vie sur l'environnement, et la destruction de ce dernier...
Aujourd'hui je ne peux pas envisager travailler (cela m'arrivera peut-être mais ça va me faire mal) dans une entreprise dont le seul objectif est celui de croître économiquement. Ce que j'ai pu voir à Bali, ces gens avec lesquels j'ai pu travailler m'ont profondément changée et redonné confiance en les valeurs que j'avais. On peut travailler pour participer à la création de notre futur, un futur durable et équitable, et c'est définitivement ce que je veux faire.
Je ne pourrais jamais assez remercier toutes les personnes que j'ai rencontrées durant ce voyage.
&toi, quelle est l'expérience qui a changé ta vie ? Dis le moi dans les commentaires ♥
Since I came back, I noticed that a few people know exactly what I've done during my internship, many have kind of an idea of what I was doing but nothing about my tasks and especially the amazing company I worked for.
Anyhow, for this last internship, I knew that I wanted to go far away, out of Europe, to live a dream, to backpack, to meet a complete new culture, see crazy landscapes. But no way that I would leave to work in any kind of company just because it was an exotic country. Long story short, I decided to focus on the island of Bali and on the social companies that were acting down there. I was targetting the fair trade and environmental ones. This would be my first experience in that kind of companies, I didn't exactly know what I wanted to do, BUT I definitly knew what I didn't wanted to do.
This internship was about to be my fifth one, and I let myself have some little exigencies (the copy machine and coffee, already DONE - cf my amazing shitty internship in London).
So, I found a few contacts of companies that were doing things I was interested into and even if its website was not SEO optimized (lol, digital joke), i loved ecoBali one. After sending an email like: Hi there, I am Anaïs, are you OK to be my intership supervisor?, Paola just wrote me something like: yes. Like, sure. Like, I was about to pack my luggage to go to Bali. I think I won't be wrong if I say that, at this time neither she or I was expecting this internship to be such an amazing time :D
That's how from March (with a little postponing of a week, regarding the great idea I got to get a scooter accident the day before starting the internship - L.o.l) til July, I got to be ecoBali's intern and to do, in my opinion, the best internship ever.
ecoBali is a company that mainly collects the waste on the island. They offer a pick up service of recyclable and non recyclable waste to households and businesses (mainly expats) and besides, they have an amazing program for schools and businesses that contributes to raise the awareness of the local people about the environement.
Again, long story short, Bali is in a tough position, combining a lack of ressources, a huge plastic situation and a constant development. Pollution in Asia is something. I am definilty not saying that in Europe it's better (Yes I am talking to you, the 10000 dumbies that told me "Ooooh my god, waste management in Bali, you gonna have a lot of work - it's so dirty here bah)(Don't worry, in Europe, our waste are not disappearing in the air by popping into glitter with a candies smell, there is a lot of work TOO)(Asshole)(Anyway). So, I am not saying in Europe it's better, but at least, it's organized and supervized by the Government, in Bali, almost nothing is done to help people deal with their waste. So what do they mainly do? Hiding it on the border of the road or throwing it behind the house, in the river. But I mean, I am in the south of France, a lot of people are doing the same, this is a constatation, not a judgement. Not at all.
This was a big challenge. And I was part of it just for a few months, you have people that have been committed for years. Every day was'nt a piece of cake, sometimes you're just overwhelmed by what you see, you feel like nothing is gonna change, everything is way to spoilt... And you got in touch with so many people and so many organizations that are doing a lot to make a change... This is awesome. (Cf the amazing Bye bye Plastic Bags kids and Greeneration that made me feel definitly stupid because when I was their age, I was JUST playing Barbies-hum)
My tasks? I mostly worked on the social media devlopement to increase or visibility and got in touch with the Balinese youth. Besides that, I assit my superawesomebestcollegueever Dwi, to make intervention in schools and companies, I got the opportunity to meet the communities, take part to our presentation at a forum gathering actors of the sustainable devlopement, talk on the radio... I don't even have words to describe how this human and professionnal adventure was exactly what I needed.
I worked with amazing people, and I have so much admiration and respect for Paola and Ketut that are doing everything for the company and for the all the people that are working everyday to help people to understand the impact of their lifestyle on the environement and its destruction...
Today, I can't process that I might work for a company that is doing nothing but profit. What I've seen in Bali and the people I worked with just deeply changed me and made me believe into what matters to me. Yes, we can work together to create our futur. A sustainable and fair future. This is what I want to do.
I would never have enough words to THANK all the people I met during this trip. Love.
And you ? Did you experienced something like that, that just changed your life? Tell me in the comments ♥
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Depuis mon retour je me rends compte que beaucoup de gens savent "à peu près" ce que je suis partie faire comme stage amis très peu savent exactement quelles ont été mes missions et surtout celle de l'entreprise pour laquelle j'ai travaillé.
Bref, pour ce stage de fin d'études, je voulais partir loin, sortir de l'Europe, réaliser un rêve, partir avec un backpack, voir des paysages de folie. Mais pas à n'importe quel prix, je ne voulais pas partir bosser pour n'importe quelle boîte sous prétexte qu'elle se trouvait sous les tropiques. Long story short, je me suis concentrée sur Bali et sur les entreprises à but dit "social", je ciblais commerce équitable et environnement principalement, ça allait être ma première expérience dans le monde de l'éthique, je ne savais pas exactement ce que je voulais, je savais surtout ce que je ne voulais pas. Ajoutez à cela que c'était mon cinquième stage donc en plus, je me permettais d'avoir mes petites exigences (photocopies et caféééé j'ai donnéééé, plus jamaaaais / cf mon stage à Londres).
En gros j'ai trouvé le contact de plusieurs entreprises dont le travail m'intéressait et malgré leur site non optimisé (SEO JOKE !!), c'est celui d'ecoBali qui m'a le plus parlé, après un envoi de mail (Coucou c'est Anaïs, tu veux être ma tutrice de stage ?), Paola m'annonce de but en blanc que c'est OK. Genre d'accord. Genre vraiment. Bon là je me perds un peu, je raconte toute l'histoire, je voulais surtout me concentrer sur le stage en lui même. BREF.
Donc voilà comment de mars (avec une semaine de retard puisque j'ai eu la brillante idée de me manger en scoot la veille de mon premier jour de stage) à juillet, j'ai pu travailler au sein de cette entreprise et faire, à mes yeux, le stage le plus cool du monde.
En gros ecoBali est une entreprise de gestion de déchets sur l'île de Bali. Ils proposent un service de collecte de déchets recyclables et non recyclables aux particuliers et entreprises (principalement expatriés) et réinjectent l'argent, plus grâce à des sponsors, dans la sensibilisation des populations locales à l'environnement, dans les écoles et les entreprises.
Donc gros challenge. Ce n'était pas facile tous les jours, on se remet beaucoup en question, on est atterré par le système, on s'en veut de consommer autant, on a l'impression qu'on ne trouvera jamais de solution... Et puis on découvre des associations, des micro entreprises, des jeunes qui font des trucs incroyables (cf Bye bye Plastic Bags et Greeneration - des jeunes qui m'ont juste fait culpabiliser à mort parce qu'à leur âge je jouais encore aux Barbies et je savais même pas que les sacs plastiques c'était pas bien), c'est juste génial.
Donc en gros, pendant ces quelques mois j'ai surtout développé les réseaux sociaux d'ecoBali pour sensibiliser encore plus de jeunes à nos actions et surtout à la préservation de leur île. En plus de cela j'ai assisté ma super collègue trop awesome que je ne remercierais jamais assez, Dwi, dans toutes ces interventions auprès des étudiants et d'employés, j'ai pu rencontrer les locaux, faire une présentation à un forum d'acteurs du développement durable, passer à la radio... Je n'ai même pas assez de mots pour dire à quel point cette aventure humaine et professionnelle était exactement ce dont j'avais besoin. J'ai travaillé avec des gens incroyables, j'ai énormément d'admiration pour Paola et Ketut qui portent l'entreprise à bout de bras avec une motivation quasi inébranlable, pour toutes les personnes qui travaillent tous les jours pour que les gens comprennent l'impact de leur mode de vie sur l'environnement, et la destruction de ce dernier...
Aujourd'hui je ne peux pas envisager travailler (cela m'arrivera peut-être mais ça va me faire mal) dans une entreprise dont le seul objectif est celui de croître économiquement. Ce que j'ai pu voir à Bali, ces gens avec lesquels j'ai pu travailler m'ont profondément changée et redonné confiance en les valeurs que j'avais. On peut travailler pour participer à la création de notre futur, un futur durable et équitable, et c'est définitivement ce que je veux faire.
Je ne pourrais jamais assez remercier toutes les personnes que j'ai rencontrées durant ce voyage.
&toi, quelle est l'expérience qui a changé ta vie ? Dis le moi dans les commentaires ♥
mercredi 30 septembre 2015
Qu'est -ce qui me manque le plus depuis que je suis revenue ? - BackToFrance #1
What do I miss the most since I came back?
We are now the 30th of September, and it's been two months since I came back. Since then, I am kinda inbetween two feelings: schizophrenia and bipolarity are now my new friends. Happy, sad, with no memories of my trip, with tons of memories, I am happy to be back, I can't stay here! I wanna leave the country! Gonna look for a job in Marseille.. Anyway, long story short: it's not super easy to deal with my feelings at the moment.
When you come back from such a trip, when you've been living kind of a dream, far away from the reality we are used to, the come back can be a bit painful! Inspired by my tortured experience, I'de like to write a few articles, for the nostalgic ones who are still feeling the thaï wind in their hair and the crystal water on their feet BUT actually dealing with european fucking administration because... YOU'RE BACK baby. The first one is about what do I miss so bad since I came back to Europe.
The way of living. The pace is so different there! You learn to be patient for REAL and the time doesn't matter that much. You learn little by little how to enjoy every single moment by not worring about the emergency of stupid deadlines.
Warmness and sun. Since I came back, I am freezing ca.92% of the time. Every time I see a bit of a sunlight my body starts to freak out, just like a crazy child in a candy store.
People there and learning bahasa. I miss my colleagues and friends, the kind Ibu Warung too. Feeling everyday a bit more into Asian culture, understanding people, what they say, what they think. Throwing a little "Selamat Pagi, Apa kabar?" in the air and feeling sooooooooo proud of yourself. Here no one is happy to hear you sayin "Hi Ma'am" and they actually most of the time, ignore you. But this is another story.
Amazing landscapes. Even if I find the valley where my parents are leaving super pretty and the Provencales sceneries really cute, it will never feel the same as in the middle of an amazing ricefield, wonderful volcano, Buddhist temple or insane beaches.
Feeling free, that amazing moment when you feel that this is YOUR life, you're not stuck in a routine you're not sure you want, in a system you barely understand... Feeling that you can go wherever you want with no obligation except the one to feel happy and enjoy every single second. This is pretty cool too.
My motorbike! For a few months, we hit the balinese roads together, and by the way, my brain still didn't process that here, we do drive on the right side and you can not overtake a car either by the left side AND the right side...
The fresh coconut. This is a pleasure I discover a bit late (but better than never), drinking your coco on the beach, freshly felt from the tree. With a spoon and a big hole to grab the fruit inside, we are close to heaven.
Tropical fruits and rice. I do like apples and figs.. But I prefere the seasonal asiatic fruits like... Mango, papaya, mangosteens, watermelon, pasison fruits, dragon fruits, rambutan, pineapple. And I miss the nasi goreeeeeng.
Last but not least, I could dedicate a whole blog to the ... Buttgun! Because I can not do a list of everything that I love in Asia without writing about the buttgun... I won't tell much about it except that I don't understand WHY French people think they can live without it.
Thank you for reading, and sharing if you think it tells what you fell in the inside since you came back :) See you!
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Nous sommes aujourd'hui le 30 septembre, cela fait quasiment deux mois que je suis rentrée et que je jongle entre schizophrénie et bipolarité : contente, triste, c'était bien ! Je m'en souviens plus, je suis contente d'être rentrée, je peux pas vivre en France ! Je vais chercher un boulot à Marseille ... Bref je vous en passe des vertes et des pas mûres. Lorsque que l'on revient d'un voyage comme celui ci, on l'on a été un peu coupé du monde et de notre réalité pendant plusieurs mois, le retour peut faire un peu mal. Je vais donc écrire une série d'articles, à l'intention surtout des plus nostalgiques d'entre nous, qui passent encore leurs journées entre cocotiers et demande de RSA. Le premier d'entre eux concernera les choses qui me manquent le PLUS depuis que je suis revenue... Go!
La douceur de vivre, qu'on se le dise, le rythme est pas vraiment le même qu'ici. La patience que tu apprends petit à petit aide le stress à se barrer et tu commences à vraiment profiter de chaque petite chose.
La chaleur et le soleil, clairement je suis congelée 92% du temps depuis que je suis rentrée et dès que je vois un rayon de soleil, tout mon corps commence à frétiller et j'ai l'impression d'être une gamine de 4 ans devant la neige.
Les gens, apprendre et parler le bahasa. Mes collègues et mes amis me manquent, la gentille dame du Warung aussi. Se sentir tous les jours un peu plus imprégnée dans la culture locale à base "Selamat Pagi" et "Dadaaaa" c'était génial. Ici, personne ne te félicite d'avoir dit "bonjour Madame"... Et souvent personne ne te répond non plus, mais ça, c'est encore autre chose.
Les paysages incroyables. Même si la jolie vallée où habitent mes parents et les belles scènes provençales me réchauffent le coeur, ça a du mal à égaler mon bonheur devant des rizières en plateaux, de magnifiques volcans, des temples bouddhistes ou des plages de malades.
Le sentiment de liberté, ne pas se sentir bloquée dans une routine et un système que tu comprends à peine, se sentir sans attaches et sans aucune obligation sinon celle d'être heureuse et de profiter... C'était quand même plutôt pas désagréable.
Mon scooter ; en quelques mois, on en aura avalé des kilomètres ! D'ailleurs mon cerveau n'a toujours pas capté qu'ici on roulait à 100% à droite et qu'on ne pouvait pas doubler ET par la gauche ET par la droite. Certains carrefours sont encore sources d'angoisse : je me mets dans quelle voie ???!??
La freshcoconut. Bonheur que j'ai découvert un peu sur le tard (mais mieux vaut tard, que jamais !), celui de siroter une coconut fraîchement coupée et qui sort du frigo (face à la mer c'est mieux mais bon). On n'oublie pas de demander une cuillère et une ouverture suffisamment grande pour déguster la chair.
Les fruits et le riz. Les pommes et les figues c'est ultra cool mais ça ne peut pas vraiment rivaliser avec les fruits locaux d'Asie, mangue, papaye, pastèque, fruits de la passion, dragon fruit, rambutan, ananas... Un délice ! &puis le riz cuisiné à l'indonésienne... Mmh.
Last but not least, je pourrais lui consacrer un blog entier ... La douchette. Parce que je ne peux pas faire une liste de tout ce que j'ai adoré en Asie sans parler de la douchette de toilettes ! Je ne vais pas épiloguer cent ans sur la question, mais c'est une aberration que ce ne soit pas développé en Europe !! (signé, le collectif pour l'installation d'une douchette dans tous les toilettes)
Merci d'avoir lu cet article et n'hésitez pas à le partager si vous vous êtes un peu reconnu dans cette liste :) A très bientôt !
dimanche 20 septembre 2015
Is it a come back?
Hi everyone! How are you today? The day is ending here, the light is amazing and the weather really great. In case you wanna know ehe. As you know, today we are sunday, the week is ending. So I decided that, up to tomorrow, I will start publishing two articles a week, both in English and French. Maybe in German too........... Depends how motivated I am. I came back from the most amazing trip ever beg of August, I've been working on my final thesis since then. And chilling a bit. And stressing a lot, because I am entering the real life really soon! Anyway, I just wanted to write this post kind of to "make it happen" so I won't have the choice and will have to be strict with myself. I hope that some of you guys are still around there, not too far :)
I think I will publish on tuesday and friday, everyday you can see my post on Instagram of couuuurse (@alesfleurs) and maybe I will start doing some videos! That was it!
I wish you an amazing end of sunday, enjoy your time and see you on tuesday!
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Bonjour à tous et toutes, j'espère que vous allez bien ! Ici c'est une journée magnifique qui se termine, les températures sont super douces, la lumière orangée... Bref, un délice ! J'en ai d'ailleurs profité pour faire un petit tour de vélo bien revigorant comme on les aime, journée parfaite ! Alors, comme vous le savez, nous sommes dimanche, la semaine se termine et un peu comme à l'occasion du nouvel an, je vais prendre de bonnes résolutions. Dès demain, je vais reprendre l'écriture et poster deux articles par semaine, en anglais et en français, éventuellement en allemand si je suis motivée (ehe)(lol). Comme vous ne le savez peut-être pas, je suis rentrée début août du voyage le plus incroyable et magique et magnifique et formidable et... Du voyage le plus cool de ma vie, début août. Depuis, j'ai principalement travaillé sur mon mémoire de fin d'étude (et rapport de stage - peace)(et recueilli un chaton)(et passé une semaine dans le sud)(et procrastiné)...et commencé à stresser ma race rapport à la vie active qui commence à pointer le bout de son nez. En gros, le but, c'était d'écrire un petit article pour rendre le truc un peu plus réel et éviter que je n'écrive juste plus jamais un truc. J'espère que certains d'entre vous sont toujours un peu là, quelque part pas trop loin.
Je pense publier les mardi et vendredi de chaque semaine, tous les jours sur Instagram évidemmmmeeent (@alesfleurs) et j'envisage d'inclure quelques vidéos dans mes articles, voilà voilà !
Je vous souhaite une super fin de dimanche, profitez et je vous dis à mardi ! ENJOY-
jeudi 18 juin 2015
Je crois que je deviens Indo - Part II
Mine de rien, et je suis un peu triste à l'idée d'écrire ces quelques lignes, mon aventure Balinaise touche bientôt à sa fin. Aujourd'hui j'ai passé le cap fatidique de "dans moins d'un mois je m'envole vers de nouveaux horizons". Arrivée le 22 février, ça fait donc quelques mois je vis ici, au grès du stage et de nos escapades à travers l'île !
☼
Après 3 mois et demi installée ici, je me suis dit qu'il était temps de faire un "je crois que je deviens indo Part II" ! Bien que l'article ait été posté il y a quelques jours sur ce blog, je l'ai rédigé il y a plus d'un mois et demi sur "takemetobalibaby". C'est parti ?
* Ca y est, j'ai passé le cap, je porte aussi le masque chirurgical so Asiatique sur le visage quand je roule en scoot. C'est à dire que le swag c'est bien, les cailloux en permanence dans la bouche, un peu moins.
* Petit à petit, j'apprends plein de vocabulaire ! Encore pas suffisamment pour m'exprimer mais juste assez pour saluer, questionner, remercier, comprendre des bribes. Et ça c'est trop agréable !
* Manger un "Nasi Kuning" au petit dej. I did it. Riz jaune et poulet, et avec les doigts s'il vous plait.
* Acheter les paquets de nouilles déshydratées "Indomie" à rp2,500 pour le dîner. Parce que ça coûte pas cher... &puis en fait j'aime bien.
* Moins j'en fait, mieux je me porte ! (Ah bon, ça c'était déjà avant ? Autant pour moi :D )
☼
Ce qui fait que par contre je resterais toujours une Bule (oui oui, ils nous désignent en Bahasa comme des "boulets". Ca se prononce pareil et la signification est pas très loin de ce que cela nous évoque.. Mais ça veut surtout dire "blanc")
* Je veux être bronzée ! J'ai pas trop peur de devenir plus noire AU CONTRAIIIIRE, j'attends que ça
* Les tongs compensées en mousse avec déco paillette c'est OVERMORT
* Jeter mes ordures derrière mon jardin, jesuispascapable
* La petite musique traditionnelle qui se compose de trois notes tapées sur du métal me crispe toujours un peu, j'ai du mal à ne pas la trouver rapidement irritante
* Je regarde dans mes rétros quand je conduis. Et ça mon gars, c'est pas très Indo comme façon de faire !
J'espère que cette v2 vous aura plu, j'vous bisoute fort et à bientôt !
mardi 16 juin 2015
WTF ? C'est ça Bali ???
Avant d’arriver ici pour de bon, de descendre de l’avion et de fouler le solberlinois (je viens de faire un putain de lapsus, tellement énorme aha que je m’en rends compte qu’à la relecture! le sol Berlinoiiiiissss mais ouiiiiiiiiii) balinais, je ne savais pas à quoi m’attendre. J’avais lu quelques blogs, quelques articles de forums mais je ne voulais pas trop en savoir avant d’arriver, je voulais découvrir par moi même.
Alors autant vous dire que quand on a débarqué à Kuta, à deux pas de Legian pour nos premières nuits balinaises, je ne comprenais pas trop ce qu’il m’arrivait. Moi je m’imaginais un truc à la « Eat, pray, love » (dont j’ai vu les dix premières minutes), beaucoup plus wild et authentique.
* Première réaction: ils sont où les fameux « bémos » là? Ces ptits bus bleus dans lesquels les gens s’entassent pour aller d’un point à un autre? En ayant croisé quatre en 2 mois et demi, il semblerait que ce soit une espèce en voie de disparition, les enfants ayant des scooters dès 10 ans ici, on va dire que le bémos, plus personne ne s’inflige ça.
* Eh ben les routes, ça vaaaaaaaaa! Moi je m’attendais à un truc vraiment hardcore, avec des trous partout, en plein milieu de la route, des pierres everywhere… C’est pas Lembongan et encore moins Cenningan ça je vous le dit ! Beaucoup m’avait dit que les routes allaient être vraiment tendues, au final, c’est parfois un peu riski avec un ou deux nids de poules et un raccord fait à l’arrache mais je m’attendais vraiment vraiment à pire.
* Seminyak? Kuta? La Favela???!!!???? REALLY??! Mais tellement que je m’attendais même pas à sortir que j’ai même pas une tenue potable entre mes trois pantalons de babos et mes deux boyfriends shorts en jeans.
* « One spaghetti carbonara please« . Ben oui, oui oui, je pensais pas que les indos savaient tout faire, cuisiner absolument chaque met de chaque pays du monde avec une finesse et une justesse toutes particulières ! A mettre dans le même panier, les brunchs de chez Monsieur Spoon à base de croissants et de pain délicieux.
* Trouver à 85% les mêmes choses que dans les supermarchés français (même si le miel coûte un rein, tu peux quand même le voir et le chérir de tes yeux à chaque passage chez Tiara Gatzu!)
* Le cours de Yoga à 7€ ?!?!?!?????!!!! En Indonésie ? Sur une île qui est à fond karma ? Chokey
* Le trafic, aussi dense ! La sunset en heure de pointe !!!! Je voyais ça tellement plus minus et moins bondé !
En fait Bali, c’est en pleine ébullition, il y a les expats d’un côté, les balinais de l’autre, les balinais entre les deux. Deux lifestyles complètement différents qui se côtoient, parfois se mêlent mais rarement fusionnent. C’est plus une tolérance cordiale qu’une relation à proprement dit. C’est une île sur laquelle tu trouves beaucoup d’endroits luxueux, hors de prix, réservés à une certaine catégorie de la population et de l’autre on y rencontre une pauvreté (toute relative) mais très présente. La plupart des Balinais ne me semblent pas du tout matérialistes et se contentent de peu pour vivre. Ils ne sortent pas, mangent toujours les mêmes aliments (riz accompagné), vivent de façon très modeste (vêtements, logement…). C’est très dur, pour moi en tous cas, de sentir à quel point nous avons une vie différente sur l’île même si, d’un point de vue européen, mon style de vie est relativement simple. Oui je vais souvent au resto, mais pour 7 euros maximum (dessert et boisson comprise), la guesthouse où je suis à un loyer très élevé pour l’île mais cela reste très simple (c’est la piscine qui explose la note), quatre murs, un lit et une salle de bain, la clim (un peu plus luxe). C’est juste joli et propre, mais pas hallucinant. Je ne suis pas fourrée dans les magasins à faire du shopping.
Je crois que c’est définitivement une des raisons pour lesquelles je ne pourrais pas envisager de rester vivre ici. Cet écart, ce fossé entre les locaux et moi.Fossé qui n’est pas du tout comblé par un sentiment de proximité avec les communautés d’expats ici. Beaucoup se sentent supérieurs, claquent leur argent de façon tout à fait ostentatoire et vulgaire et ne respectent pas les Balinais et leur culture (quand tu vois les salaires que certains expats accordent à leurs femmes de ménages/jardiniers/ouvriers/etc alors qu’eux sont mais tellement pétés de thunes, c’est à en pleurer de désespoir !). J’ai du mal à me sentir à ma place. Pour quelques mois c’est très bien mais pour y vivre ?! Je ne crois pas que je le gérerais!
Allé, c’est tout pour aujourd’hui ! J’vous bisoute et à bientôt
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