Mine de rien, et je suis un peu triste à l'idée d'écrire ces quelques lignes, mon aventure Balinaise touche bientôt à sa fin. Aujourd'hui j'ai passé le cap fatidique de "dans moins d'un mois je m'envole vers de nouveaux horizons". Arrivée le 22 février, ça fait donc quelques mois je vis ici, au grès du stage et de nos escapades à travers l'île !
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Après 3 mois et demi installée ici, je me suis dit qu'il était temps de faire un "je crois que je deviens indo Part II" ! Bien que l'article ait été posté il y a quelques jours sur ce blog, je l'ai rédigé il y a plus d'un mois et demi sur "takemetobalibaby". C'est parti ?
* Ca y est, j'ai passé le cap, je porte aussi le masque chirurgical so Asiatique sur le visage quand je roule en scoot. C'est à dire que le swag c'est bien, les cailloux en permanence dans la bouche, un peu moins.
* Petit à petit, j'apprends plein de vocabulaire ! Encore pas suffisamment pour m'exprimer mais juste assez pour saluer, questionner, remercier, comprendre des bribes. Et ça c'est trop agréable !
* Manger un "Nasi Kuning" au petit dej. I did it. Riz jaune et poulet, et avec les doigts s'il vous plait.
* Acheter les paquets de nouilles déshydratées "Indomie" à rp2,500 pour le dîner. Parce que ça coûte pas cher... &puis en fait j'aime bien.
* Moins j'en fait, mieux je me porte ! (Ah bon, ça c'était déjà avant ? Autant pour moi :D )
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Ce qui fait que par contre je resterais toujours une Bule (oui oui, ils nous désignent en Bahasa comme des "boulets". Ca se prononce pareil et la signification est pas très loin de ce que cela nous évoque.. Mais ça veut surtout dire "blanc")
* Je veux être bronzée ! J'ai pas trop peur de devenir plus noire AU CONTRAIIIIRE, j'attends que ça
* Les tongs compensées en mousse avec déco paillette c'est OVERMORT
* Jeter mes ordures derrière mon jardin, jesuispascapable
* La petite musique traditionnelle qui se compose de trois notes tapées sur du métal me crispe toujours un peu, j'ai du mal à ne pas la trouver rapidement irritante
* Je regarde dans mes rétros quand je conduis. Et ça mon gars, c'est pas très Indo comme façon de faire !
J'espère que cette v2 vous aura plu, j'vous bisoute fort et à bientôt !
Avant d’arriver ici pour de bon, de descendre de l’avion et de fouler le solberlinois (je viens de faire un putain de lapsus, tellement énorme aha que je m’en rends compte qu’à la relecture! le sol Berlinoiiiiissss mais ouiiiiiiiiii) balinais, je ne savais pas à quoi m’attendre. J’avais lu quelques blogs, quelques articles de forums mais je ne voulais pas trop en savoir avant d’arriver, je voulais découvrir par moi même.
Alors autant vous dire que quand on a débarqué à Kuta, à deux pas de Legian pour nos premières nuits balinaises, je ne comprenais pas trop ce qu’il m’arrivait. Moi je m’imaginais un truc à la « Eat, pray, love » (dont j’ai vu les dix premières minutes), beaucoup plus wild et authentique.
* Première réaction: ils sont où les fameux « bémos » là? Ces ptits bus bleus dans lesquels les gens s’entassent pour aller d’un point à un autre? En ayant croisé quatre en 2 mois et demi, il semblerait que ce soit une espèce en voie de disparition, les enfants ayant des scooters dès 10 ans ici, on va dire que le bémos, plus personne ne s’inflige ça.
* Eh ben les routes, ça vaaaaaaaaa! Moi je m’attendais à un truc vraiment hardcore, avec des trous partout, en plein milieu de la route, des pierres everywhere… C’est pas Lembongan et encore moins Cenningan ça je vous le dit ! Beaucoup m’avait dit que les routes allaient être vraiment tendues, au final, c’est parfois un peu riski avec un ou deux nids de poules et un raccord fait à l’arrache mais je m’attendais vraiment vraiment à pire.
* Seminyak? Kuta? La Favela???!!!???? REALLY??! Mais tellement que je m’attendais même pas à sortir que j’ai même pas une tenue potable entre mes trois pantalons de babos et mes deux boyfriends shorts en jeans.
La Favela le week-end dernier
* « One spaghetti carbonara please« . Ben oui, oui oui, je pensais pas que les indos savaient tout faire, cuisiner absolument chaque met de chaque pays du monde avec une finesse et une justesse toutes particulières ! A mettre dans le même panier, les brunchs de chez Monsieur Spoon à base de croissants et de pain délicieux.
Brunch chez Monsieur Spoon
* Trouver à 85% les mêmes choses que dans les supermarchés français (même si le miel coûte un rein, tu peux quand même le voir et le chérir de tes yeux à chaque passage chez Tiara Gatzu!)
Qui n’a pas sa petite eau de cologne « Pucelle » ?
* Le cours de Yoga à 7€ ?!?!?!?????!!!! En Indonésie ? Sur une île qui est à fond karma ? Chokey
* Le trafic, aussi dense ! La sunset en heure de pointe !!!! Je voyais ça tellement plus minus et moins bondé !
En fait Bali, c’est en pleine ébullition, il y a les expats d’un côté, les balinais de l’autre, les balinais entre les deux. Deux lifestyles complètement différents qui se côtoient, parfois se mêlent mais rarement fusionnent. C’est plus une tolérance cordiale qu’une relation à proprement dit. C’est une île sur laquelle tu trouves beaucoup d’endroits luxueux, hors de prix, réservés à une certaine catégorie de la population et de l’autre on y rencontre une pauvreté (toute relative) mais très présente. La plupart des Balinais ne me semblent pas du tout matérialistes et se contentent de peu pour vivre. Ils ne sortent pas, mangent toujours les mêmes aliments (riz accompagné), vivent de façon très modeste (vêtements, logement…). C’est très dur, pour moi en tous cas, de sentir à quel point nous avons une vie différente sur l’île même si, d’un point de vue européen, mon style de vie est relativement simple. Oui je vais souvent au resto, mais pour 7 euros maximum (dessert et boisson comprise), la guesthouse où je suis à un loyer très élevé pour l’île mais cela reste très simple (c’est la piscine qui explose la note), quatre murs, un lit et une salle de bain, la clim (un peu plus luxe). C’est juste joli et propre, mais pas hallucinant. Je ne suis pas fourrée dans les magasins à faire du shopping.
En se promenant dans les rizières d’Ubud, on a rencontré Nyoman, une perle. Il nous a emmenées chez lui, nous a cueilli des fresh coconuts et a été juste hyper sympa…
Je crois que c’est définitivement une des raisons pour lesquelles je ne pourrais pas envisager de rester vivre ici. Cet écart, ce fossé entre les locaux et moi.Fossé qui n’est pas du tout comblé par un sentiment de proximité avec les communautés d’expats ici. Beaucoup se sentent supérieurs, claquent leur argent de façon tout à fait ostentatoire et vulgaire et ne respectent pas les Balinais et leur culture (quand tu vois les salaires que certains expats accordent à leurs femmes de ménages/jardiniers/ouvriers/etc alors qu’eux sont mais tellement pétés de thunes, c’est à en pleurer de désespoir !). J’ai du mal à me sentir à ma place. Pour quelques mois c’est très bien mais pour y vivre ?! Je ne crois pas que je le gérerais!
Allé, c’est tout pour aujourd’hui ! J’vous bisoute et à bientôt
Pour tout ceux qui me connaissent, ce n'est pas un grand secret, j'adore quand c'est mon anniversaire. Mais genre, vraiment. J'ai cinq ans d'âge mental chaque année à D-5 du jour fatidique.
& puis cette année, c'était un peu particulier, certaines diront que l'on s'en fout, mais pour moi 25 ans, c'est quelque chose. C'est un cap, ça ne veut pas dire que tu as tout mal fait si tu n'as pas ton mec, ton mioche, ton boulot et ta maison maaaaais, tu commences à avoir fait un bout de chemin depuis que tu es née, tu as fait des choses (ou pas), tu as avancé (ou pas), tu construis ta vie petit à petit (ou pas - mais là c'est chaud quand même).
Donc comme souvent, je me suis posé beaucoup de questions, sur le sens que je voulais donner à ma vie, à sur celui que je lui avais donné par le passé, ce que je souhaitais accomplir, avec qui, où...
Pour celles pour qui le suspens est insoutenable, je vous rassure, je ne sais toujours pas vraiment. Mais un peu plus quand même. Mais je le savais déjà au fond de moi.
& sinon ? Sinon, c'était un peu dur de le passer loin de ma famille, de mon amoureux, de mes ami(e)s avec qui j'aurais vraiment aimé fêter ça ! Mais j'ai quand même passer une journée de rêve, c'était férié ici en plus, que demande le peuple ? J'étais magnifiquement entourée, j'ai fait du yoga, une balade, une soirée hyper sympa avec mes fellows de Bali. Mon doux m'a envoyé des fleurs par la poste, ma famille une vidéo hyper touchante dans laquelle ils me souhaitent tous un joyeux anniversaire et tous mes amis de coeur et d'amour des messages adorables.
Je m'en souviendrais de mes 25 passés sur une île au bout du monde. J'ai d'ailleurs filmé toute la journée, un jour j'aurais peut-être le temps et la motivation pour monter tout ça ♥
Ps : J'ai même eu le droit à un petit gâteau en Mangosteens de la part de mes collègues ♥♥
Bali, c’est étonnant. C’est genre un mix entre plein de choses que tu connais et en même temps d’autres relativement inhabituelles. Après un mois et demi sur the Island of Gods, je me suis rendue compte que y’avait une paire de trucs auxquels je m’étais plutôt bien faite.
* Je viens de regarder mon téléphone, météo à 29° et je viens de penser « oh il ne fait pas très chaud aujourd’hui ! »
* Rouler en scooter, tutut je dépasse, on se rabat ! Virage, passager arrière, route de merdes, pentes, descentes, cailloux, chiens sur le chemin, trous, carrefours dépourvus de toute rationalité… E-a-s-y(ce n’est ni Dina, ni Audrey qui diront le contraire :D)
* Donner un billet de 1000 (0.07cts…) au mec qui « surveille » et déplace ton scooter garé quand tu es au marché, en boîte, en train de te balader. Parfois tu restes 2mn, mais il faut quand même lui donner sa redevance
* Manger du riz, du riz et encore du riz. Pour moi qui n’aime pas vraiment…
* Manger spicy ! Parce qu’une fois sur deux, quand tu dis « not spicy please », ils te mettent quand même un ptit truc, « pour le goût quoi », au cas où tu sois déçue d’avoir demandé not spicy !
* Manger dans les petits warungs free style au coin de la rue. Je n’aurais jamais cru que mon petit estomac ulcéré puisse y survivre mais il faut croire que je le sous estimais !
* Faire mes courses au marché, immense, beaucoup d’odeur, de monde, de choix, peu d’air et des prix défiant toute concurrence
* Ne plus sourciller à la vue d’un gecko
* Compter en roupies ! Estimer en roupies, 8000 (la bouteille d’essence sur le bord de la route), 15 000 (le plein en station), 50 000 (les lunettes sur Seminyak);60 000 (le warung Satya) etc, et cela représente sa valeur, on a beaucoupmoins besoin de toujours convertir pour se rendre compte !
* La petite douchette à côté des toilettes, jvais pas vous faire un dessin, mais c’est trop pratique ce truc. Ici on ne jette pas le papier dans les toilettes by the way (ils en utilisent d’ailleurs très rarement, c’est surtout pour les touristes à mon avis), les canalisations ne sont pas adaptées pour gérer les déchets non organiques et ça se bouche très (très !) rapidement
Parfois ça reste quand même trop extrême ! (J’exagère, je crois que ces toilettes étaient abandonnées :))
* Répondre « Makasih » au lieu de « Thank you » ou « Merci »
* Nouer mon petit sarong autour de la taille pour quand je prends le scooter (surtout en soirée)
* Donner les choses avec les deux mains ouvertes vers le ciel en signe de respect
* Avoir de la patience, même si ces derniers jours, celle ci a été mise à rude épreuve, ici, si tu restes zen, tout finit par s’arranger, mais il faut parfois un peu les pousser au ù^*# pour qu’ils se bougent sinon t’as besoin d’une vie pour faire un truc de trois minutes. Mais pas trop, parce que ce n’est pas leur façon de faire, et il faut aussi respecter leur rythme et vision des choses
J’ai encore un peu de mal avec la négoc, je ne me rends pas vraiment compte jusqu’où on peut négocier et surtout ça me fatigue un truc de ouf. Tu ne peux rien acheter sans discuter 15 minutes le prix de ton tee shirt qui doit valoir l’équivalent de 50 cts toutes charges comprises et que tu finiras de toutes façons par payeur quelques euros après maintes et maintes sorties théâtralesde la boutique. C’est marrant quelques semaines, mais pour moi ça va vraiment complètement à l’encontre de notre tradition de « prix affichés et fixes » (à part dans les reines du shopping, personne à jamais pu négocier 30% de rabais à la caisse de chez Zara, juste pour le plaisir de faire plaisir…). Mais mine de rien, une fois rentrée en France, ça va être dur de pas regarder le vendeur/la vendeuse avec un petit coup d’œil entendu « 25€ ?! Allé……..10 €….;) »
Ne nous voilons pas la face, même si cela change de ma vie en France, ou du moins en Europe, je suis encore bien loin de vivre vraiment à l’indonésienne, dans les mêmes conditions qu’eux… L’écart entre balinais et expats est vraiment vraiment très important. Ils vivent beaucoup en famille, dans un grand espace ouvert, avec comme de petits podiums pour chaque zone « salon », « chambre du père », etc. et restent ensemble jusqu’à ce que les enfants se marient (et encore selon que tu es premier ou dernier fils, cela change, bref). Voilà voilà, j’espère que cet article vous aura pluuuu et j’vous bisoute fort !
Salut salut ! Comme définitivement, je n’arrive pas à vous poster des nouvelles au fur et à mesure, que les dossiers photos s’accumulent, parfois ça filtre sur FB, parfois sur insta… Bref, je vais vous parler d’autre chose. Enfin toujours de Bali et des indos mais différemment. C’est bon, vous avez compris, ici c’est magnifaïque, il fait beau, chaud, les paysages sont stunnings, mes copines trop cools.
Après il y a certains trucs, ça énerve. Enfin pas genre ça te met hors de toi, tu sors de tes gonds toussa.. Juste c’est irritant, et parfois fatiguant. Parce qu’il y a des moments, le choc des cultures tu te le prends en pleine gueule, et juste tu comprends pas. Moi souvent, ça me dépasse. Genre…
♥ On va courir avec ma coloc, une noire et une blanche phosphorescente, c’est bon ils en peuvent plus, « hello » par ci, « hello » par là, fou rire, on applaudit, on se cache derrière sa copine, on minaude, on crie « runningrunningrunning »… C’est juste absolument gênant.
♥ Ils te disent toujours « oui oui oui », alors que 75% du temps, ils n’ont rien compris. Quand on a prit nos tickets pour Lembongan le week end dernier, j’ai bien précisé à la nana au téléphone que nous serions trois, TIGA ORANG, three people yes. Oui oui oui, tout est compris. You’re sure? Yes yes yes, no problem, ok. Départ prévu à 7h30. Eh ben le lendemain, le mec était devant la porte à6h30, prêt à emparquer UNE personne pour les GILI’S et pas Lembongan. Et puis comme il ne parle pas du tout anglais et qu’a part dire que j’ai faim en indo, j’ai pas de grandes facultés de communication… C’était juste absolument hallucinant, et l’agence qui me disait no no just one people, alors que la veille tu passes 30 ans à t’assurer qu’elle a capté THREE PEOPLE. Anyway. Pour le réveil en douceur tu repasseras.
♥ Quand tu top up ton internet sur ton téléphone et tu dis à la meuf « vous êtes sûre que ça marche ? J’ai reçu un sms en indo et je crois que je dois activer quelque chose… » elle te répond « no no it’s ok, yes yes it works », et évidemment, ça work mais juste pas du tout car le truc est pas du tout activé et qu’il faut qu’un indo te le fasse parce que tu parles paaaaaas bahasa !
♥ Quand au restaurant, ils préparent une assiette après l’autre, et qu’il peut y avoir 30 minutes d’intervalle entre la première personne servie et la deuxième, awesome.
Chicken, carry sauce and coconut
♥ Parce que tu es blanche, tu es riche. Eh ben noooon, je suis venue travailler for free pour ramasser les poubelles à Bali baby. Typiquement le petit warung juste à côté de mon travail. Regular price avec mes collègues, entre 5000 et 8000 roupies, quand je suis toutes seule 18,000. Et puis quand tu veux leur dire, mais non d’habitude c’est 8000 !! Et ben c’est magique, plus personne ne sait parler anglais !!! :D
♥ Le manque d’initiative de mes collègues. Trois heures pour t’envoyer un mail, dont tu as besoin genre maintenant, obligée de retourner trois fois à leur bureau leur demander pour au final dealer directement avec la patronne, parce que sinon juste, tu perds ton temps. C’est une façon de faire, mais moooon dieu que c’est irritant, ça n’avance paaaaaaas.
♥ « Diarhea is common talk in Asia« , eh ben tu m’en vois ravie !! Frappée par la turista la veille de mon premier jour, j’ai écrit à ma collègue pour lui dire que j’avais quelques « digestive issues ». Soft quoi. Eh ben le lendemain, vlatipa que tout le bureau était au courant de mes ptits problèmes intestinaux et chacun y allait de son ptit conseil… #AKWARD. Mais le plus drôle c’est qu’ils adorent parler de leur caca mais ils sont super pudiques rapport à leurs relations en dehors du boulot. Personne ne sait qui est en couple ou qui ne l’est pas unless you’re married. Une de mes collègue vit avec son copain et j’ai eu l’impression de lui poser la question la plus déplacée du monde lorsque j’ai abordé le sujet ! Drôle de classification de ce qui est intime et de ce qui ne l’est pas !
♥ Quand il fait 32°, tu es au bout de ta life tellement tu sues, et ils sont sur leur scoot en doudoune, gants, chaussures fermées etc. Parce qu’il ne fautsurtout pas devenir noir, tu comprends, bah pas beau, c’est pour les pauvres et les Africains ça. Oké, protéger sa peau je le comprends, le soleil est tellement hardcore ici, mais les gars !! Ils portent les mêmes vêtements d’hiver que nous ! S’il s’agissait de vêtements protecteurs mais légers, adaptés aux températures... OK, mais non, les gants en laine !! No comprendo
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… Bon voilà, de bon matin, c’est tout ce qu’il me vient à l’esprit ! Alors évidemment, à prendre au second degrés hein ! C’est juste que parfois il faut mettre son point de vue, sa rationalité, sa logique européenne de côté pour pouvoir pleinement apprécier Bali ! Rien de dramatique, juste des ptits trucs que je trouvais marrants. N’oublions pas que les balinais sont hyper sympas en règle générale, trop drôles, beaucoup de second degrés et toujours avec le smile et positifs. Je pense que voir des touristes en permanence, ça a tendance à changer leur rapport aux étrangers, et c’est, je trouve difficile de leur faire comprendre que tu n’es pas là pour profiter de leur pays mais pour le découvrir…
Oui oui, je dis bien avant de commencer ses études et non pas avant de rentrer dans la vie active. Je pense sincèrement que voyager en tant qu’Au Pair ou en effectuant de petits boulots type cueillette, etc. avant de devoir prendre la décision de ce que l’on va faire de sa vie, et ben ça peut aider.
1. A 18 ans, on est jeunes, on a plein d’idées, ou a contrario, aucune, et ce n’est pas évident de faire des choix, voir du pays, d’autres cultures, effectuer des métiers simples mais pas évidents dans un contexte social différent, ça aide à se décider ! = Prendre une meilleure décision quant au choix de ses études.
2. Partir en voyage, et a fortiori pour la première fois, c’est une rencontre avec soi-même. Se gérer en France c’est une chose, à l’étranger c’en est une autre. On ne peut compter que sur soi et c’est souvent face à des situations complexes que l’on sort le meilleur de nous-même. = Mieux se connaître, découvrir de nouvelles qualités que l’on ne soupçonnait même pas tout au fond de nous.
3. Voir comment cela se passe ailleurs, ce n’est pas mal pour prendre un peu de recul sur ce que l’on pense être « juste », « logique », « un bon choix ». Ne serait-ce qu’en Europe, la vision du travail, de l’amour, de la vie… Tout cela varie beaucoup d’un pays à un autre ! = RE-LA-TI-VI-SER
4. Dépasser ses appréhensions quant aux langues étrangères. Une langue, ça sert avant tout à communiquer et pas à rendre un prof content. Quand on est « sur le terrain », parler, s’exprimer, se faire comprendre, inter-agir avec les autres devient une nécessité et plus une obligation scolaire. = Maîtriser une voire deux langues étrangères
5. Apprendre autrement. L’école c’est bien, mais il y a beaucoup de choses qui ne s’apprennent pas sur les bancs de cette dernière. Tu seras étonné de voir à quel point les choses rentrent plus vite lorsqu’encore une fois, on parle de nécessité et non plus d’obligation pure et dure. = Découvrir une nouvelle façon d’apprendre
6. Rencontrer de nouvelles personnes, tisser de nouveaux liens avec des personnes aux cultures différentes. = S’ouvrir aux autres
7. Il n’y a pas la pression du temps qui passe à 18 ou 20 ans. Plus tu souffles tes bougies et moins tu es serein. C’est l’âge parfait pour partir et profiter pleinement de tout ce que ce voyage t’apportera sans aucun sentiment de devoir rendre des comptes à qui que ce soit. = Profiter
8. Apprendre à vivre avec moins, mais peut-être mieux. Dans tous les cas, que tu partes comme Au Pair ou en Backpack, tu pourras pas emporter absolument toutes tes affaires avec toi. Il va falloir choisir, se détacher, s’alléger pour mieux profiter. = Savoir estimer ses besoins
9. Se détacher de ses parents. Attention, cela ne veut pas dire ne plus être proches d’eux, bien au contraire. Cependant, en voyage, tu ne pourras pas compter sur eux pour te faire à manger, appeler la dame de l’assurance ou régler tel ou tel problème avec l’administration du pays dans lequel tu es. C’est un joli moyen de couper le cordon en douceur pour mieux se préparer à sa vie et à ses choix d’adultes. Les études que tu choisiras, tu dois les faire pour toi et non pour rendre fiers tes parents. Ils t’aiment comme tu es voyons = Devenir indépendant
10. Se rappeler que l’on est libre. Que l’on est jeune. Que la vie est belle, qu’il y a beaucoup de choses à voir et que ce serait bête de s’enfermer dans une routine qui ne nous correspond pas alors que le monde nous ouvre les bras.
Mais bon, au final, rien ne nous empêche de voyager pendant, après, et encore après, et avant de trouver un travail ! Mais ce premier voyage a tendance à changer la vie, en plus que positif, alors le plus tôt, c’est le mieux
Bonjour mon petit blog. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je t'ai délaissé pour un autre le temps de quelques articles, mais le fait est que... Je n'arrive pas à te quitter. Je pense souvent à toi, souvent aux personnes qui commentaient par ici, à cette interface, à ton design amazing. Bon bref. Ne me demandez pas pourquoi, je n'arrive pas trop à écrire sur http://takemetobalibaby.wordpress.com. Le fait est que j'ai envie d'écrire sur d'autres sujets que ma vie à Bali et là bas, je n'y arrive pas.
Demain je vais avoir 25 ans, j'ai le sentiment d'être passé à côté de certaines de mes passions ces derniers mois, bloguer en faisait partie. Je vais peut-être même aller frapper doucement à la porte de So Busy Girls, histoire de voir si elles ont un peu de place pour quelques unes de mes lignes.
Aujourd'hui je ne vais pas avoir grand chose à vous dire. Je peux faire une update rapide :
Current location : Bali
Date de retour :1 er août 2015
Que sont-ce ?Stage de fin d'études dans la gestion de déchets et la sensibilisation au recyclage
Satisfaction ?Au TOP DU TOP
Statut : Fin de master, rédaction de mémoire final